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Courir pour ne pas laisser Parkinson me rattraper…

Le 4 Décembre 2024. Le jour où tout a changé, à quelques jours de mes 57 ans. Le jour où un médecin a posé ces mots sur ma vie : «  Vous avez la maladie de Parkinson ». Un choc, une tempête, une peur immense...

Mais très vite, j’ai compris une chose : je refuse de laisser cette maladie prendre le contrôle.

Alors, j’ai décidé d’agir.

J’ai changé, avec le grand support de ma précieuse blonde Marie-Josée Legris et de ma précieuse équipe…ma nathuropathe Thiphanie Rossato (Mieux vivre avec Parkinson au naturel), ma thérapeute en relation d’aide (Anne-Cécile Hartemann), ma massothérapeute (Juanita Bureau), mon ostéopathe (Benoit Champagne), ma médecin de famille (Dr. Durnin) et mon neurologue (Dr. Sidel)…mon « thinking », mon alimentation, ajusté mes habitudes de vie, et surtout, je bouge, bouge et bouge, plus que jamais, tous les jours.. Parce que le mouvement, c’est ma meilleure arme contre la maladie. Et sa fonctionne : je vais très bien. Oui, il y a ces légers tremblements, mais ils ne définissent pas ma vie. Mon énergie, mon optimisme et mon envie d’avancer sont bien plus forts.

J’ai aussi la chance d’avoir un travail merveilleux et des collègues fantastiques comme conseiller à la vente, camping et plein-air, chez Sail Lachenaie, une entreprise québécoise qui fait la promotion du plein-air…un emploi qui me passionne et qui me permet de rester actif.

Le 21 septembre 2025 à 7h45…je prendrai le départ du demi-marathon (21,1 km) de Montréal, pas seulement pour moi, mais pour tous ceux qui vivent avec ce coloc…Parkinson. Parce que cette maladie ne doit pas être une fatalité. Parce qu’avec de l’action, du mouvement et une attitude positive, on peut accomplir de grandes choses.

C’est pourquoi je remettrai chaque dollar amassé à Parkinson Québec. Parce qu’ensemble, nous pouvons faire avancer la recherche, trouver de nouveaux traitements, et un jour, peut-être, découvrir la voie de la guérison.

Alors, si ce combat vous touche, si vous croyez comme moi qu’on peut toujours aller plus loin, soutenez-moi, encouragez-moi, marchez ou courez…À mes côtés.

Parce qu’ensemble, on est plus forts.

Et parce que tant que l’on bouge, Parkinson ne nous rattrapera pas…